Les cloches du village, guillerettes, nous invitent à la fête. Nous descendons du chalet où nous passons Noël. La crèche vivante, l’invitation au vin chaud et pain bis dans la chaleur des rencontres se répand partout en nous.

Au retour, étendus, serrés tous les trois, nous cuvons les effluves de cette nuit exceptionnelle.

Et Tiago dit : « j’ai rêvé d’un enfant perdu et qui nous attendait ». 

Nous ne saurons jamais à quel niveau de notre conscience nous avons vécu cette rencontre avec lui. Mais l’ombre jamais plus ne pourra éteindre le soleil. Et même s’il en restait qu’un rai minuscule, nous y plongerions nos yeux.

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